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LeS EcRitS d'AsPhYxIe
1 août 2005

Histoire d'un suicide.

Je ne sais plus où je suis ni qui je suis, être née un 29 décembre 1987,
de sexe féminin, se prénomme Marion, aura pour deuxième prénom Ida.
A la recherche d'un monde parfait qui n'existe pas, je me perds, je ne
crois plus en rien, même plus en moi, d'ailleurs je n'y ai jamais cru.
Je suis l'être de cristal qu'on peut briser d'un seul doigt,d'une
seule parole,d'un seul geste, une être qui peut se briser elle même.
Lorsque l'on regarde les cieux, on se dit la chance qu'elles ont
ces étoiles d'être présentes mais absentes à la fois,elles ne
souffrent pas, pourtant elles sont là, tout comme moi, tout
comme nous, tout comme vous.
Vous vous êtes déjà demandé si une étoile peut souffrir?
Pourquoi une légende dit que les étoiles sont nos ancêtres?
Et pourquoi lorsque l'on ne trouve pas le mot en lui même
pour désigner "étoile" ont dit pour se faire comprendre "mais tu sais
ces petits points brillants dans le ciel quand il fait nuit".
Ces petits points brillants,comme des yeux,comme mes
yeux humides qui verse leurs larmes chaque soir.
Je me perds dans ce sujet.
Vous qui me lisez sachez que la plupart du temps je ne me contrôle pas,
j'écris tout ce qui me traverse l'esprit même si ça ne veut rien dire,
même si c'est sans importance.
On est le 31 juillet 2005 il est 23h16, je sais que demain je taperai
ce texte à l'ordinateur pour le mettre sur mon blog.
J'aime écrire, peut importe si c'est nul, peut importe si nul ne me li.
En revanche je ne sais plus,tient,trou noir...
La gorge me serre, mes sourcils se froncent.Si j'avais un miroir devant
moi je dirais que c'est quelqu'un de triste dont les larmes
ne vont pas tarder à couler sur ce visage, sur mon visage pâle.
Je voudrais que la vie sois belle, je voudrais trouver ce qu'il me manque
peut être la drogue,peut être l'alcool, peut être le tabac...afin d'oublier.
Je m'arrête un instant, je suis plongée dans la beauté d'une
chanson de Marilyn Manson sur laquelle je rêve souvent de mourir.
J'aimerai mourir de différentes manières.Je crois que ma préférée
est la suivante:
Imaginez un lycée où tous les élèves sont sagement en classe, imaginez
que la pause de midi soit dans une vingtaine de minutes...
Ce jour, Asphyxie demande à son professeur de biologie de sortir
pour aller aux toilettes, excuse courante et banale pour s'évader
d'un cours qui nous pompe.Pourtant "Dieu" sait combien Asphyxie
aime la biologie humaine,combien elle trouve magnifique ce liquide
vital sous le nom de sang.Mais aujourd'hui elle a décidé de sortir,
aujourd'hui elle a décidé d'en finir.
Elle ouvre la porte ou une affiche de corps humain montrant
les différents vaisseaux sanguins est parfaitement centrée.
La porte passée,elle fixe l'autre affiche toujours parfaitement
accrochée sur le dos de la porte,montrant un squelette...
Elle descend les escaliers,une,deux,trois, elles compte les
marches, 24, 25 avec celle qui mène au dehors.
Il pleut ce jour.Asphyxie marche normalement pour rejoindre
les toilettes de l'établissement sentant chaque goutte de pluie glacée
ruisselée sur sa peau.
La sale odeur des chiottes lui monte aux narines.
Elle fixe le miroir,dessous un évier blanc avec un vieux savon jaune
qui tourne dont on déteste se servir parce qu'il pu et que tout
le monde l'a touché.Elle sort de son long manteau une corde,
toujours en se regardant dans la glace,elle n'a pas besoin de
regarder ce qu'elle fait,elle à répéter la scène plusieurs fois,elle la
connaît par coeur mais aujourd'hui c'est la représentation,
finit les répétitions.Elle sort son baladeur cd, chanson
numéro 6 "The speed of pain" de l'album Mechanical Animals.
Play, repeat track. C'est la dernière chanson qu'elle entendra.
Asphyxie entre au foyer des élèves,quelques étudiants la regarde avec
imcompréhension.Elle sait ce qu'ils pense : "Pourquoi cette fille
toujours en sombre,pourquoi est il si dur d'obtenir son sourire,
pourquoi si difficile d'entendre sa voix?..."
Elle ressort de la salle avec une chaise à la main,une de ces vieilles
chaise en bois qu'on déteste parce qu'elle grince et que des
pointes en ressortent et bousillent nos fringues.
Asphyxie regarde autour d'elle,personne, tout est calme,tout comme elle
avait rêvé tant de fois.
Elle s'approche du vieux chêne,installe la chaise sous la plus
grosse branche,toujours en écoutant cette chanson qu'elle
trouve si parfaite.
Elle s'asseoie sur la chaise,enlève son manteau qu'elle dépose sur le sol,
se saisit de sa dague puis comme un archet sur les cordes
d'un violon, elle promène la lame sur ses bras,ce sang si beau
qu'elle admire,ce liquide vital dont elle n'a plus besoin.Aprés tout elle
ne s'est pas vraiment évader du cours de biologie,elle observe la vitesse
impressionante à laquelle le sang jaillit de ces veines.
Ces membres inférieurs commençant à trembler,elle attache la
corde à l'arbre,passe la boucle autour de son cou.
debout sur la vieille chaise qui grince,elle lève les yeux au ciel,
c'est sombre,ça tonne.
Plus que 10 minutes avant la sonnerie.
Plus que 10 minutes avant de changer de vie.
La dague tranchante de la main droite,soutenant légerement la corde
de l'autre main, Asphyxie sourit.C'est d'ailleurs la première fois qu'elle
sourit franchement dans cette cour fumeurs qu'elle déteste tant faute
d'une odeur nauséabonde.
S'en est assez,elle a tellement attendu ce moment,il faut passer à l'acte.
Asphyxie se transperce le coeur. Le choc fait
craquer le siège de la vieille chaise.Les jambes à travers les barreaux de
la chaise, la corde nouée autour de son petit cou où une jaspe rouge
et un pendentif en forme de violon sont accrochés à une chaîne en argent.Son
sourire s'efface peu à peu pour laisser couler un sang chaud.
Asphyxie ne respire plus mais elle est libre.The speed of pain
la berce dans le voyage vers l'autre monde.
Midi. la sonnerie rententit.Les élèves sortent.
La copine d'Asphyxie prend les affaires qu'elle avait laissées avant
de sortir, en plan sur la table où quelques croix à l'envers sont gravées
au compas.A coté de sa trousse,une enveloppe blanche sans aucune
inscription avec un certain nombre de papiers à l'intérieur vu le poids.
La camarade se dit "surêment des papiers qu'elle avait à rendre à
l'acceuil".Elle prend le sac noir de son amie en gardant
l'enveloppe dans sa main gauche.
Presque tous les élèves sont descendus pour aller manger.Des cris se font entendre.
La sirène des pompiers se rapproche de plus en plus.
Pauvres filles qui s'évanouissent à la vue d'une suicidée,incapable
de regarder un corps mutilé mais heureux.
L'amie arrive à son tour dans la cour et découvre Asphyxie,
là,pendue au chêne,le corps en sang,toute vêtue de noir,les bras lacérés.
Elle lève les yeux vers le ciel,la pluie tombe fortement mais la plupart
des élèves restent là,comme choqués à la vue d'une être heureuse.
Certains pleurent.L'amie s'avance vers ce qui était sa meilleure camarade.
Elle crie "Asphyxie!Asphyxie!" .
Face à la foule,elle ouvre alors l'enveloppe.A l'intérieur,une autre enveloppe.
Les inscriptions étant : "Lis haut et fort s'il te plaît"
Malgré la gorge qui lui serre,elle lit les derniers désirs d'une ancienne
élève de terminale sciences médico et social parce que tel
est sa volonté.Tous les membres du lycée sont présents sauf
quelques étudiants absents,certainement en train d'agoniser dans leurs lits.Les pauvres,
ils auront loupé le beau spectacle qu'Asphyxie avait préparé
avec tant de haine envers elle.
Il est 00h16,ça fait déjà plus d'une heure que
j'écris et la fatigue commence à prendre le dessus
mais je suis toujours consciente de mes écrits.
La minute de silence qui aurait sûrement été organisée n'aura pas lieu.
Seul une phrase sera gravé dans le tronc du grand chêne :
"Chaque être est bon,il suffit qu'il développe
cette qualité,chaque être est beau,il suffit d'apprendre à l'aimer."
Ainsi peut être qu'on se souviendra de cette fille sombre qu'on jugeait
sans connaître.
Ainsi peut être que le monde se portera mieux sans cette être.
Ah,j'allais oublier,ce jour était un 13 avril,jour de la St Ida...
Un deuxième prénom pour une deuxième vie.
Voilà,je peux maintenant vous dire à quel point ça fait du bien d'écrire ce qu'on a sur le coeur.

Asphyxie.

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Commentaires
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Qui es-tu ? Qui es-tu pour prétendre souffrir à tel point de vouloir te suicider ? Tes malheurs je les ai connus, autrement mais leur intensité était presque la même, bien que plus profond, approchant de la maladie. Comme toi, j'avais l'impression d'être délaissé, critiqué car différent... Ironie du sort, au lieu de détester ceux qui me faisait tant de mal et ceux qui ne me comprenait guère, c'est vers moi que s'est tourné ma haine. Profonde, douloureuse, elle s'est enraciné à mon coeur, mon sang était sa sève... Ses racines piquantes ont meurtri mon coeur trop faible pour se révolter, je voguais sur la mer houleuse de l'existence sans port d'attache, abandonné dans un océan de larmes qui me rapprochait inéxorablement du moment où j'allais coulais. Cela s'est passé en revenant de l'école, mes "potes" m'avaient tirranisé une fois de trop. En zombie, car coeur asséché de ses larmes curatives, je me suis dirigé vers ma mère mais cela faisait bien longtemps qu'elle ne représentait plus rien pour moi, abject ignorante de ma douleur. Douleur qu'elle ne pouvait comprendre, elle est évidemment aujourd'hui excusée... Je suis monté dans ma chambre, j'ai fait mes devoirs, puis je me suis rapproché de la fenêtre, une grande fenètre qui donnait sur l'entrée. C'était une grande maison. A 2 m en-dessous, un chemin en brique puis un parterre de buissons touffus. J'ai 13 ans, les larmes me viennent, j'abandonne mon corps à l'air, dernier linceul de mes sensations : la tristesse, la haine... <br /> <br /> Par chance, j'ai atterri dans les buissons. 2 petites cicatrices au visages et des égratinures. Je suis rentré aussitôt et j'ai pleuré dans les bras de ma mêre en mentant que j'étais tombé dehors, dans la rue. <br /> <br /> J'ai aujourd'hui 17 ans, peu de gens connaissent cette histoire, seulement mes amis. <br /> <br /> J'ai frôlé la mort, j'ai approché de sa faux, je me suis coupé... Et cela a été salutaire pour moi, pour ma vie, pour l'interprétation que j'en ai maintenant. <br /> <br /> Maintenant c'est le jour de ton jugement,maintenant que tu sais de quoi mon esprit est fait, de mes connaissances sur la vie et la mort, liées et différentes, tel le yin/yang.<br /> <br /> Dieu n'existe pas. Première des erreurs de ton texte : tu parles d'au-delà, foutaises. Après la mort il n'y a rien, le néant. Pense à ce mot. Tu ne le connais pas, tu connais une signification approximative basée sur tes connaissances acquise lors de ton maigre parcours sur la Terre. Mais tu connais pas la véritable essence de ce mot, car il n'en a pas. Il n'a que des conséquences sur notre mental, en tant qu'être vivant, soit on y pense pas, soit on y pense et on le compare à d'autres ressentis comme le doute, la peur, l'inconnu. Parfois, et c'est le cas de la religion,on met un visage dessus, une présence divine, puissante et protectrice, pour se rassurer, pour alléger le fatalisme immense qui règne sur l'idée même de la vie : naître, vivre et mourir. <br /> <br /> Voici ma leçon, sois attentif car moi, qui suit aujourd'hui ton professeur, j'ai approché le néant. Non pas lorsque je me suis sucuider mais lorsque, 3 ans après, j'y ai repensé. Couché, j'ai repensé à cet instant si court et pourtant aussi long qu'une vie de 13 ans de douleur, j'ai approché, sans croire en quelconque divinité, j'ai approché le néant, le vide, mon vide ... Cela n'a duré que quelques secondes, mais cela a été plus douloureux que chaques blessures infligées sur mon corps.<br /> Une sensation atroce où je suis rentré en moi, comme aspiré par un trou noir immortel. <br /> <br /> Naître, vivre, mourir.<br /> Tes parents se sont occupés de ta naissance, laisse le hasard (aussi appelé destin pour les midinettes de la pensée)s'occuper de ta mort et contente toi de vivre heureuse avec cette idée. <br /> <br /> Car voici la vérité générale de la vie, de chaque vie : vivre ! Pourquoi crois-tu qu'à l'approche de la mort certaines personnes ont fait preuves d'une force et d'une détermination exceptionnelles : c'est l'instint, dirigé inconsciemment par les émotions que nous avons implantées dans chaque chose chère à notre coeur. C'est la vraie vie, s'évertuer à profiter et à défendre ce qui compte vraiment pour nous : les souvenirs. Ils sont notre richesse, notre carte d'identité, notre trace dans son monde, l'essence de notre âme. Mourir en n'ayant que de mauvais souvenirs c'est pire que d'être bouffer par un requin. Bien sûr je te parle des quelques secondes avant notre mort, car après il n'y plus rien, tu es né poussirèe et tu retournes poussière. Ni Salut, ni résurection pour ton âme. Elle meurt en même temps que toi. <br /> <br /> Alors tu me diras : Pourquoi vivre ? Et bien cherche mon élève, cherche ce qui te fait avancer, ce qui te fait jouir dans la vie, les personnes que tu aimes, ne regarde pas, observe, observe la nature, les choses, les émotions qui coule à flot dans ta vie et que tu t'entêtes à ne pas voir, trop occupée à te plonger dans les abysses de ta douleur injustifié que tu as créée car male dans ta peau, en manque d'affection, petite sotte à l'âme grande mais fragile, à l'esprit brillant mais faible. La vie est un cadeau que tu es oblié d'accepter. Tu n'appartiens pas à ton rôle, tes textes reflètent une personnalité qui n'est pas la tienne, que tu utilise pour donner un sens à ta vie... tu en veux la preuve : jamais tu ne te sucuideras. Tu as écrit ta mort, tssss il n'y a qu'à lire le texte et à l'analyser : <br /> 1 tu choisis de te sucuider dans un lieu plein de gens pour qu'il asiste à ta mort = manque d'attention > création d'événements = compensation<br /> 2 la lettre ok mais pas à haute voix = volonté de se faire connaître aux autres. <br /> 3 moyen : veines plus pendaison nt nt un seul moyen suffit. <br /> 4 en classe avant de mourir, non plus : besoin d'être seul avant. <br /> ect<br /> Voici les critères du sucuide des petits adolescents à la con qui s'enfoncent dans leur misère et se ferme à la vie. Ce sont des victimes comme les autres mais je ne peux m'empêcher d'avoir envie de cracher sur leurs tombes, faibles cafares bouffés par la vie. Mais jamais je ne penserais cela d'eux, je suis juste écoeuré de ce qu'ils font de leur cadeau... mais crois-moi, ils s'en rendent compte lorsqu'ils ne peuvent plus reculer ... la pire mort ... lorsqu'on met soit-même fin au rêve, lorsqu'on va rejoindre le néant. La fin de la fin. <br /> <br /> Si tu veux vraiment que les autres te sourient, souris à la vie, la tête haute et le coeur brillant tel un soleil. Le sens de ta vie, redécouvre le, il est devant toi, aveugle fille de la terre.
E
Hello,<br /> merci pour tes premiers com's !!!<br /> LOL parce ke ça fait po longtemps ke je l'ai commencer pi,...blablabla,...<br /> LOL<br /> ++++++<br /> +++++<br /> ++++<br /> +++<br /> ++<br /> +<br /> A++ LOL
L
c tel bo la mor ke lon demande pk est ke lon vi?? la mor on entour l é avan é apré la vi on vi dan la mor alors pk ne pas se suicide on di ke ceu ki se suidice son d lache mé c plu ceu ki disen ca ki son lache il refuse de voir la verite daccepté leur detresse et pour ca il se cré une utopie iréel la seul ki me maintien en vi c lamour ke g a donné a ceux ke jm é ki maim
C
que je te comprends !<br /> c'est beau ce que tu as écrit et NON CE N'EST PAS NUL ce que tu as écrit (sinon je l'aurais pas lu lol). Bravo. Persévère, continue dans ce sens. Tu as du talent je trouve.<br /> 87 excellente année (mes fils sont de 86 et 88) dommage pour l'anniversaire, trop près de Noël.. (frustration ?)<br /> Je reviendrais... Sache que tu es lue... Et quand bien même tu ne l'aurais pas été, écrire est la guérison de tous les maux.
LeS EcRitS d'AsPhYxIe
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